Campagnes professionnelles

Congrès internet des pharmaciens adjoints

Le premier congrès par internet de notre profession s'est déroulé du 14 au 16 mai.
Je suis très fier qu'il ait été organisé par la section D de notre ordre, c'est à dire par les garants éthiques des pharmaciens adjoints.


Dr. Barbier-Paresys Jérôme, président de la section D de l'Ordre des Pharmaciens.

Le statut de pharmacien adjoint est en effet particulier. Il n'exerce pas en libéral, c'est à dire qu'il n'a pas investi son patrimoine dans l'exercice de sa profession. Voilà ce qui le distingue du pharmacien titulaire.
Cela n'empêche pas la plupart de s'investir passionnément dans la qualité des soins apportés à leurs patients.

Les qualités requises pour exercer notre profession sont l'écoute active, l'empathie, l'analyse, l'organisation, la régularité et la rigueur morale.
Les difficultés peuvent provenir du pharmacien adjoint lui-même : erreur d'orientation, instabilité, manque de volonté à poursuivre sa formation. Le plus souvent, elles proviennent de conflits relationnels avec les pharmaciens titulaires (discordances sur les objectifs) ou préparateurs (opposition au lieu de synergie), d'une impossibilité à poursuivre la formation continue (notamment pour les pharmaciens intermittents) et plus généralement de l'isolement de certains.

Le congrès a été l'occasion de rappeler que tous les pharmaciens sont des professionnels de santé. Les nouvelles missions confiées aux pharmaciens par les lois HPST nécessitent un investissement humain important. Ces nouvelles missions sont les suivantes :

Article 36 (modifiant l'article L. 1411-11 du code de la santé publique)

Les pharmaciens sont des contributeurs de soins de proximité et de premier recours comprenant :

  1. La prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement et le suivi des patients ;
  2. La dispensation et l'administration des médicaments, produits et dispositifs médicaux, ainsi que le conseil pharmaceutique ;
  3. L'orientation dans le système de soins et le secteur médico-social ;
  4. L'éducation pour la santé.
Article 38

Les pharmaciens d'officine :
  1. Contribuent aux soins de premier recours définis à l'article L. 1411-11;
  2. Participent à la coopération entre professionnels de santé ;
  3. Participent à la mission de service public de la permanence des soins ;
  4. Concourent aux actions de veille et de protection sanitaire organisées par les autorités de santé ;
  5. Peuvent participer à l'éducation thérapeutique et aux actions d'accompagnement de patients ;
  6. Peuvent assurer la fonction de pharmacien référent pour un établissement qui ne dispose pas de pharmacie à usage intérieur ou qui n'est pas membre d'un groupement de coopération sanitaire gérant une pharmacie à usage intérieur ;
  7. Peuvent être désignés comme correspondants au sein de l'équipe de soins par le patient. A ce titre, ils peuvent, à la demande du médecin ou avec son accord, renouveler périodiquement des traitements chroniques, ajuster, au besoin, leur posologie et effectuer des bilans de médications destinés à en optimiser les effets ;
  8. Peuvent proposer des conseils et prestations destinés à favoriser l'amélioration ou le maintien de l'état de santé des personnes.

Ces missions sont garanties par notre code de déontologie.

Il est à présent souhaitable que le mode de rémunération des officines change, afin de prendre en compte ces missions et pour préserver le maillage territorial des officines. 80% des pharmaciens seraient favorables à des prix encadrés. Plus récemment, la mise en place d'officines dédiées de proximité et la nationalisation des officines rurales ont été évoquées. Quelle que soit la solution retenue, il me paraît crucial que le patient revienne au centre de la préoccupation de tous en lieu et place d'objectifs de vente qui s'imposent comme le modèle qui réussit "façon grande surface".

Références :
site du congrès (jusqu'au 30 juin), ordre des pharmaciens, Lois HPST

Mars bleu

colorectal

Médicaments en GMS (suite)

Réponse du syndicat des pharmaciens du Var

Les pharmaciens s'organisent et répondent comme ils peuvent aux agressions prédatrices des grandes surfaces.
Le fond du problème n'est pas de préserver un monopole ou d'entraver la libre circulation des médicaments (Bruxelles a déjà répondu sur ce point) mais d'assurer la sécurité des patients qui ont besoin de médicaments.

Quelques exemples de la campagne du syndicat des pharmaciens du Var :




infarctus info

En France, l'infarctus du myocarde représente en moyenne 1 décès toutes les 40 minutes.
C'est la première cause de décès chez la femme et la seconde chez l'homme.

Une grande campagne de sensibilisation a été lancée le 11 janvier à l'initiative des cardiologues de France.
Un site internet est à votre disposition pour plus d'informations : http://www.infarctus-info.org/




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Ne laissez pas faire main basse sur votre santé

Si la profession craque, la bourse aussi...

La campagne de juin 2008 "Tombez malade aujourd'hui" demandait :
"Demain, serez-vous prêt à confier votre santé à des financiers?"


Alors, convaincus?

Votre pharmacien,
un commerçant comme un autre?

Elle fut d'abord rouge.
Notre enseigne a bien changé, notre profession aussi.
Mais quelle que soit sa couleur, elle sera toujours le signe d'une vocation.












Annonces_en_pdf

Tombez malade aujourd'hui


Non M. L...

Est-ce que les médicaments et conseils concernant la santé sont des produits et services comme les autres ?
Ils ne l'ont jamais été. Pourquoi devraient-ils le devenir? Quel serait le progrès?